Si loin sans doute sans prévenir je t’aurais attendu les yeux au-delà de l’horizon ta main dans la mienne la tête tant ailleurs en terre étrangère comme fuir en mémoire mon corps et mon esprit rassemblant les morceaux que l’on m’a éparpillés je n’aurais rien dit ni du lieu ni de l’heure par-dessus le ciel ce serait un matin nippon tu ne le saurais pas c’est trop loin de me retrouver sur ce chemin je t’enverrais des cartes postales pour mieux te perdre en lettres calligraphiées illisibles il y aurait des mots d’amour glissés comme ça au pinceau en encre noire puisque le nous me gifle et qu’il me faut cacher mes déchirures j’irais au pays du soleil qui se lève enrobée d’un vague kimono de soie rouge je voudrais être là au plus loin de nous au plus près de rien dans un immense qui invite à l'intime


texte M@claire© Droits Réservés 
Photo Carnetsdetraverse©


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