Naguère dans le pan d’un immense Printemps
Nous avions laissé tout circuler pour ne pas enserrer notre désir
A s’arracher l’âme de ne plus rien retenir
Et se blottir dans un départ pour ne pas s’en étonner
Dans cet intime sillon courbe comme la vie
Au pied de l’arbre temple en signant des promesses
Nous écoutions nos silences et n’attendions plus rien
Le cœur épuisé nous n’avions même plus de larmes
Nous ne faisions plus rien d’autre qu’être dans cette constellation
Et l’estuaire était immense devant nos paumes ouvertes


Texte M@claire© Droits Réservés
Photo P.Gerimont©


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