Comme on refait le chemin
Tentée de s’en tenir à un résumé
Ce qui serait bien plus facile
Et par un simple saut dans le vide
Il me faut éprouver mes patiences
Tant je ne cherche pas la force
Je m’éloigne dans mes fragilités
Tout au plus je recycle mes obscurités
Les couleurs ne me saisissent plus
Je n’y puise que les nuances
Même menacées et vacillantes
Qu’en sera-t-il de moi quand j’aurai tout déployé
Mes yeux à brûler l’horizon
Mes lèvres muettes
Mes mains pour atteindre
Jusqu’à creuser chaque mot sans appui aucun
Si ce n’est le vent et la mer
En symphonie

Texte et Photo M@claire© Droits Réservés


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