Le soleil d’octobre s’appuie sur ma fenêtre. Le vent emporte les dernières chaleurs. Sur le petit cahier ouvert c’est de là que je n’écrirai plus de lettres d’amour. Les arbres en perdent leurs feuilles. La pluie en pleure à verse. La lumière silencieuse me donne la grâce d’approcher le simple. Quelques fleurs séchées dans l’herbier, un vague parfum d’encens, ici et là, des photos jaunies caressent le mur, il reste encore des tous petits grains de sable au fond de ma poche, un air de jazz tout près, la mer très loin. La vie s’appuie sur la douceur. Le soir arrive, je ne m’attarde plus dehors.

Texte M@claire© Droits Réservés

Tableau Vilhelm Hammershøi


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