Rien ne va décidément Novembre. Déjà tu avais mal commencé. Je me demande ce qui t’a pris? Peut être l’automne t’a surpris trop vite ? 
Pour m’apaiser de tes vents tes pluies ton froid des arbres dénudés de la terre détrempée des fleurs fanées du ciel qui pleure des gelées matinales et pardessus tout de tous mes chagrins, je me suis levée tard ce matin. Puisque même ce jour tu as décidé de  me contrarier dans mes projets. Tu sais combien je peux composer et m’adapter. Je ne cherche jamais l’affrontement, tu sais par cœur combien je tiens avant tout à préserver l’harmonie. La douceur, mon équilibre. Tu y vas un peu fort Novembre et tu ne me ménages pas ces derniers jours. Je ne sais plus trop comment te parler j’ai bien peur que nous soyons presque brouillés et que nous n’ayons bientôt plus rien à nous dire. Dans 7 jours tu n’existeras plus, il ne te reste donc que quelques nuits et matins. Pense à te faire oublier, reste loin dans ton coin. Toi et moi savons bien qu’on se retrouvera dans un an. D’ici là, tâche de t’appliquer et de faire les efforts nécessaire pour revenir un peu plus bienveillant. Sache qu’entre temps je n’ai qu’une envie embrasser ma vie, manger du chocolat, plonger mon regard dans des yeux pétillants, caresser des mots caramels, me laisser envahir de soleil, entendre les rires de ma tribu et distribuer tout l’amour que j’ai en moi. Peut-être même me laisser enlacer. Prépare-toi Novembre je vais t’effacer gentiment. On m’attend plus loin.


Texte M@claire© Droits Réservés
Photo chipée sur la toile auteur inconnu 


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