Il faudrait partir pour vérifier sur les collines qu’il se lève aussi
S’en aller avec un bagage vide comme on oublie exprès l’important
Pour au retour le remplir plus que son contenant
On imagine des souvenirs
Le rose des lauriers
De grands bruits de feuilles d’oliviers
Un peu de vent dans les cheveux
La mer si bleue à l’horizon
C’est mon tour d’avoir besoin de vous
Quand là-bas sur le chemin le soleil fait l’insolent
Et que le chat patiente dans ses caresses
Sur toute cette lumière d’hiver
L’amour dans chaque geste le mouvement encore un peu
Chaque pas fatigué
Il me semble que les mots
C’est un peu comme une maison en désordre
Je n’arrive plus à me trouver pertinente
A chaque tiroir à chaque placard ouvert tout est en vrac
Et cette tentation d’y retourner à chaque fois


Texte M@claire© Droits Réservés
Tableau Le chat à la fenêtre ouverte - Charles Camoin


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