C’est un réveil à l’aube comme une évidence qui défait les grand fracas
Une grande paix où on en oublie les histoires inventées là où il n’y a plus la place
C’est ce matin calme que tu sais les blessures essentielles et les conquêtes de toi
Le temps qui passe les cheveux blancs l’enfance au soleil les merveilles et les peurs les vivants et les morts
Ces paquets de rages tous les éclats de rire les fracas de vie
Tu n’as pas envie de dire trop fort les petits bouts de soi
Juste un murmure pour faire craquer les mots en allumettes éphémères
Pour se tenir chaud et se transmettre la lumière
Un matin là
Tu sais bien que ce n’est pas renoncer mais qu’il te faut demeurer
Surement tu raconteras à l’autre la solitude
Il te fera peut être miroir et semblance en écho
Au loin la mer dansera plus loin les îles comme ancres


Texte M@claire© Droits Réservés
Photo Marc Lagoutte© Les îles Sanguinaires


Commentaires

  1. Mettre le feu aux mots pour un éclair dans notre nuit.

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    1. @jeandler

      «Les sens et le monde - Les désirs se confondent. Et dans ce corps que je retiens contre moi, je tiens aussi cette joie étrange qui descend du ciel vers la mer.»

      Albert Camus, Carnets I, 1962 (parution posthume)

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