Parfois il fait un gris indéfinissable. 
Il faut s’inquiéter un peu pour y mettre de la couleur. 
C’est en ouvrant le carnet coloré que je fais ce voyage. 
Les matins glacials de décembre ne me valent rien.
Personne pour me dire au revoir. 
Je n'ai pas de bagages.
J'ai tout mon temps.
Je suis entrée là pour me souvenir.
Ici, du vert amande dans les jardins de la Villa Médicis, là des dégradés ocres sur les façades usées des maisons, là du jaune citron, comme ceux trop lourds qui ont roulé hier dans les allées du jardin Villa Borghèse.
Plus loin en redescendant, il faut admirer la vue de Rome simplement, regarder, s’imprégner. S’émerveiller. Tout embrasser du regard.
Poursuivre la voie semée de pavée jalonnée de marchands de gelato. 
S’asseoir en haut des marches de la Place d’Espagne. 
Et seulement regarder la vie. Se réchauffer au soleil italien. Ne plus parler. Rester là. 
Le temps qu'il faut. On devine bien un peu de dolce vita dans tout ça. 
C’est comme une douce rêverie.
Rome et s’échapper un peu de tout d’ici.


Texte et Photo M@claire© - Les citronniers du jardin Villa Borghèse - Droits Réservés


Commentaires

  1. et me voici envieuse (non.. c'est trop petit… sourire)

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  2. @ Brigitte c'est vrai de que Rome avec un rayon de soleil...il y a de quoi !!

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