Debout avant l’aube un silence monastique
Ecrire et quelques jours d’errance plus loin
J’ai oublié quel jour nous sommes
Cette douleur m’étreint comme elle étouffe
Sans doute partir dans un élan de jeunesse furieuse
Je sais qu’il n’y a pas d’arrogance chez moi
Seulement cette tranquille assurance dans ma marche chaloupée
De la femme africaine sur l’album photo
Excluant tout drame n'offrant que douceur ma seule fortune
Ne rien dire tu sais puis laisser le silence onduler sur la mer
Cueillir des pâquerettes  façonner mille vœux en grande envolée 
Dès que l'été viendra je ne ferai plus aucun effort
Restera ma nuque fragile en plein courant d’air sous les ombrages

Texte  M@claire© Droits Réservés
Photo Net 







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