A peine en touchant terre me sentant étrangère sans l’asile promis
De si près je suis repartie du bout des yeux en traînant les pieds le port dans la brume
Son ancre embrouillait tout qui me faisait tempête les jours de mer d’huile
Pour mieux me naviguer les grands jours en haute mer si bleue
Dans la confusion du sel des vents des bourrasques et la pleine lune
Quand le soleil pouvait atteindre enfin son zénith
Et nos langues se parler en silence ce langage des signes que nous sommes seuls à vivre
Combien de passagers étions-nous ?
Un jour peut-être il s’arrêtera de s’échouer à fleurs de mots confus
La tête penchée sur des vieilles cartes usées à force d'avoir été désaccordées
Ton escale sans nul doute je te le souhaite viendra je ne serais pas là tu ne sais plus
C’était trop simple de suivre l’étoile sans coder les messages il n'y a pas de trésor
J’ai beau frotter rien n’y fait cette incorrigible tâche
S'amuse à faire tatouage soleil curry sur ma chemise blanche

Texte M@claire© Droits Réservés
Photo Fleur de Curry








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