Oh cette envie de fouler l’herbe pied-nus
Et monter au jardin comme on part en croisade
Quand la nuit s’approche dans ces heures satinées
Où les rires sont à peine étouffés
Tant complices du soir intime qui s'annonce déjà
A peine cette douceur comme seule constance
Bien plus tard gribouiller des mots comme vague à l’âme
Une senteur de myrrhe envahissante s’éprendra de mes cheveux
Elle me fera caresse  effaçant les chagrins
Très tard plus loin mes yeux se fermeront
La nuque endolorie
Éblouie de sommeil


Texte M@claire© Droits Réservés




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