L’heure du marché et la bouffée de soleil qui me claque au visage. La curiosité du souvenir débusqué par les couleurs criardes. La nonchalance du geste et le troublant sommeil de l’enfant dans son dos.
L’élégance de cette tenue des jolis jours ce parfum poivré ces palabres échangées. La femme africaine bondit et toute cette harmonie me revient à l’esprit. Qui provient de la différence comme une appartenance. J’ai croisé le gout de mon enfance au coin de la rue.
C’est juste là et j’attends que mon cœur émerge de ma vie lente de convalescente à cloche-pied entre cette enfance et ma vieillesse.
Je serre mon souvenir contre mon cœur pour toutes les aubes navrantes à venir.


Texte et Photo M@laire© Droits Réservés


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