Quand le matin sonne tôt
C’est une absence dès l’aube
Qui revient avec la couleur du jour
A mentir trop d’envies tant promis
C’est comme griffonner à la hâte
Une langue étrangère
Nous avions adoré nos longues phrases
Toutes ces lignes en braille
Le gout de la nuit à plisser nos mains
Et fouiller nos sourires
Ces odeurs de risques aux rythmes colorés
Pour que nos regards agenouillés
Dans le soupir des étoiles
Sans plus toucher à rien
Communient dans l’envie du grand large
Le départ enfin à bout portant
Le quai à cette seconde
Improbables amarres larguées
Ne restent que  vagues salées
Le feu s’est éteint ce n’est que le soleil qui se lève
Personne ne s’est vraiment brûlé
Et les regards poursuivront demain

Texte M@claire© Droits Réservés
Photo Tsibin Konstantin ©





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