C’est là, dans le chemin des arabesques. Des veines inventées. Puisque la nature fait s'éteindre l'arbre. Donner une vie nouvelle. Une chance. Une autre fois, une fois encore. Une histoire de carte, de bois, de racines et de vignes. Une autre manière de signer la vie. Mains rudes qui se faisaient plumes pour ancrer en mémoire. Une sculpture inachevée, le souci d’y porter la lumière. Parsemée d’ombres comme un passé retarde. Langage codé pour les longs vents d’hivers. Quand le cœur est seul ou désuni, le regard caresse posément ces sinueux motifs. Témoins de toi, mon père aux mille facettes. Passeur d’avenir dans un message rempli de miel du merisier.

Texte et Photo M@claire©  Droits Réservés - Une sculpture de mon père - Bois de Merisier


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