Oisive les pensées vides
S'endormir nue dans le fauteuil
Rassurant velours chaud comme un été
Se livrer au temps d’un pas fragile
Ton nom sur chaque feuille
Créant des rêveries autant de projets
Mais ce n’est rien tout au plus sans importance
En infini des pages de la vie qui passe
A grands galops furieux
Au loin la mer si bleue
L'encre de tes yeux
Si près le rouge des lèvres
Dans les environs de mon cœur
Tout un destin qui se sauve
Rapide et lentement en fragments
Comme le dernier morceau d'un puzzle
Peut-être même le dernier Phénix
Incapable de se poser tant il sait qu'il n'a jamais su
De contretemps en rendez-vous manqués
J’écrirais pour nous sauver encore un peu
Surement un jour plus que le vide
Il n’y aura plus rien même plus d'espoir


Texte M@claire© Droits Réservés

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