J'ai bivouaqué toute la nuit dans un rêve un peu fou de mer et de collines couvertes de fleurs faisant fête au printemps. Ce matin c'est le roucoulement paisible d'une tourterelle qui m'a réveillé. Sur la table de la terrasse le livre a pris un peu d'humidité. En le refermant j'ai cru sentir quelques grains de sable glisser dans ma paume. La mer sera toujours ma faiblesse quand elle me ramène à moi.
Le jour effacera mes émotions comme l'ombre accompagne l'apaisement si la chaleur se fait trop forte.
Une brise marine me caresse la joue. C'est en rentrant pied-nus que j'ai senti l'été approcher.


Texte M@claire© Droits Réservés

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