#pseudojournal
Mon père aimait photographier les visages. Peut-être parce qu’il ne savait pas en parler. Il était comme un marin qui aurait cherché à donner un sens à son voyage. On ne vit pas si loin de ses « racines » par désœuvrement. Il racontait en photo avec la tendresse d’un écrivain et la fougue d’un jeune premier. Il n’a eu qu’un seul grand amour, sa passion, ma mère. Regardez moi ces deux là. Les héros de ma jeunesse. Ce dimanche je me promène quelques instants dans les vieilles photos. Peu importe où je vais dans ces souvenirs maintenant puisque là où je suis est une vie sans eux.
Je n’ai plus personne à qui dire « papa, maman ». Je suis orpheline. Comme une feuille blanche. C'est un désert proche d' une plage en pleine marée basse. Attendre que la marée remonte.
M@claire© Droits Réservés Photo privée "mes parents à la plage dans les années cinquante"
nous sommes orphelins à toiut âge
RépondreSupprimer@Brigetoun oui....
SupprimerS'aimer c'est se dire mille choses sans prononcer un mot…
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