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"Comme on taille la vigne, j'épampre mes mots" M@claire© AVERTISSEMENT CONCERNANT LES DROITS D’AUTEUR SUR CE BLOG Tous les textes publiés sur ce blog, sauf mention contraire, sont la propriété exclusif de l’auteure et en aucune manière, ni titre, ni référence, ni copie d’aucune sorte, aucun extrait de ce blog ne peut être fait sans mon consentement et tout contrevenant sera à la merci des sanctions prévues par la loi. Mes textes et photos sont protégés de Droits COPYRIGHT ©
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RépondreSupprimerMatins frileux
Le temps se vêt de brume ;
Le vent retrousse au cou des pigeons bleus
Les plumes.
Emile Verhaeren
@Aramis, j'ai découvert Emile Verhaeren il y a longtemps, grâce à un homme que j'ai follement aimé et qui comme moi, avait la poésie pour passion...merci pour ces vers si doux...
SupprimerQuant à moi, c'est de mon père, que j'ai si peu connu… Il était, comme le poète, des Flandres, je crois bien vous l'avoir déjà dit!
SupprimerBien que déjà, ce soir Bien que déjà, ce soir L'automne Laisse aux sentes et aux orées, Comme des mains dorées, Lentes, les feuilles choir, Bien que déjà l'automne, Ce soir, avec ses bras de vent, Moissonne, Sur les rosiers fervents Les pétales et leur pâleur, Ne laissons rien de nos deux âmes Tomber soudain avec ces fleurs. Mais tous les deux, autour des flammes De l'âtre en or de souvenir, Mais tous les deux, blottissons-nous, Les mains au feu et les genoux.
RépondreSupprimer@Aramis bravo !
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