Le seuil fait des vagues comme une arithmétique impropre
J'avale ces gredineries en me retenant d'en rire au risque de m'étouffer
Il m'aurait fallu avoir des fureurs beaucoup plus soutenues
Pour aborder cette géographie à couteau tiré.
Mais il n'y a pas de plus doux exil que celui de mes yeux qui se perdent en mer
Quelque soit ton murmure, délivré de colère ou partisan d'un espoir
C'est juste un immense chaos face contre terre
C'est sans compter le hasard qui engendre à chaque éveil des prières qui dissipent la nuit
Tu ne dormiras pas avec moi
Il est tard, presque trop tôt, et par encore assez l'heure
Je n'ai jamais su résilier vraiment le moment
Ce sera donc l'exil sans fleurs ni couronnes
Mais que l'on se rassure je reste au centre de mes mains, au cœur de mes étoiles
Il parait qu'on y devine des paradis enguirlandés de couleurs infinies


Texte et Photo M@claire© Droits réservés






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