Ne rien dire laisser le silence faire comme si. Puis il n'y a pas de traces de toi dans mes paumes et tu sais bien tu n'as rien d'unique. Puis il n'y a pas ton œil dans mes larmes et tu sais bien tu trébuches sur des vers en redondances. De terre glaise malléable je suis devenue fragile. J'ai rangé tout mon temps pour ne pas y passer. Ce tête à tête éthylique. Comme on murmure des essentiels. Je suis partie de rien pour arriver enfin. En forçant mon regard vers le miroir. J'ai scruté cet écho. La lumière est éteinte. Il n'y a plus de mer comme il n'y a jamais eu vraiment de bleu. Un souffle sur ma joue une caresse dans mon cou la main dans mes cheveux. Je ne sais pas qui il est mais je sais déjà que je le regarderai. Je sais que je suis capable de l'embrasser. Sans étouffer.
Pour ré apprendre à mon cœur le rythme.

Texte  M@claire© Droits réservés
Photo Maison Georges Sand©

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