J’en passe des nuits dans le vacillement. C’est comme si j’avais oublié les reliefs de mon corps, de défections nocturnes en renoncements. La conjugaison de l’amour s’éloigne de ma peau. C’est dire les ravages du temps. Tout pouvait arriver, rien n’est venu. Mes terres ne sont plus fertiles, le temps a tout passé.
Reste indélébile un vague bonheur que la mémoire garde en écho. Comme un bleu qui met du temps à s’effacer. Une blessure abandonnée. Qui n’échappe pas aux souvenirs.

Texte M@claire© Droits réservés

Photo Jone Reed©


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