Et je m’en vais te dire les mots qu’il ne faudrait pas écrire à vous qui n’avez su que prendre sans jamais rendre vraiment.
Juste du bout d’histoires racontées tard le soir à la lueur des étoiles et encore, si malicieusement qu’une enfant aurait compris la fin du mauvais conte. Oui vous m’avez renversée monstrueusement et j’en suis restée haletante. Il manquait le vent, je n’ai pas compris cette tempête où seule je voyais les éclairs et où vous n’avez même pas su faire tomber la foudre. La pluie n’est pas venue. Je traverse un désert bien aride mais vous ne manquerez pas à ma vie, au fond peu vous importe et si je vous ai aimé sans effort c’est tranquille que je me fais vague sereine comme un Bouddha souriant sur lequel passerait un vent léger. Je suis libre des bâts que vous m’avez déposé comme fardeaux impossibles à mener. J’allume le soleil et je fuis l’ombre dans laquelle vous m’avez cachée en muselant mon amour. Pour mieux en inspirer les vôtres peut être. Cela ne m’intéresse plus.
Et ne m'appartient pas.
Je mets le feu à tout ça.
C’est ma Saint Jean avant l’heure. Je danse comme jamais je sais combien je vais chanter la joie.
Il n’y a pas de rêves il n’y a que la vraie vie. 
La nuit sera tranquille illuminée du feu que je m’autorise enfin. 
A l'aube demain il ne restera rien.
Elle est là ma source, dans la douceur des jours à venir.


 Texte M@claire© Droits réservés


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