Si tu étais venu il aurait fallu que tu ne repartes pas, on aurait meublé la maison de mots nos gestes tes yeux mon abandon. Surement on aurait répété les baisers comme si tout était possible. On aurait usé nos vêtements neufs pour s’y sentir chez nous. On aurait dansé comme un tango la vie.
Tu as oublié les pas sans calculs. J’aurais surement avoué que je suis une débutante. Tu ne sais que trop quel homme tu es. Je ne sais plus quelle femme je vais devenir.
Le monde s’est partagé en deux.
Au centre un silence qu’aucun pli ne vient froisser.

Texte M@claire© Droits réservés
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