En passant voilà que le matin a tracé des couleurs dans un air respirable
Des mots lumière indiquant la route quand on se pense égaré
Les yeux remplis de combats imbibés d’espoirs nantis de quelques victoires
Combien de paumes combien de regards ont effleuré ce soleil incrusté dans la pierre ?
J’ai les deux mains libres et ici le ciel s’est habillé de bleu
Un plus loin du bruissement des voix de ceux qui vivent dans la vallée
Mais seulement à l’heure du retour
Je dégringolerai lentement le sentier pour retourner m’unir
Et revenir aux hommes dans le bruit d’un marché que le village fête tous les dimanches
C’est l’heure des vendanges je mangerai de la tomme en croquant quelques grappes
C’est en m’asseyant sur la margelle de la fontaine  que je me demanderai combien de fois
Tu as vraiment rit sincèrement pour ne plus te blesser

Texte M@laire© Droits Réservés
Photo LouisMarie©


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