Le jour se lève sur ma terrasse
Le ciel esquisse quelques gris
Je pourrais presque avoir envie d’écrire un poème d’amour
Mais il faudrait encore y mettre des virgules des tirets
Des interrogations voir même des trois petits points
Certaines exclamations et pour terminer
On le sait bien on le sait tous le chapitre avec un point
Quand ma préférence se loge au doux des mots qui suivent des petits chemins de traverses
Aux lendemains paisibles accordés de règles de ponctuation légères presque invisibles
Qui annoncent de délicieuses aventures au plus près
De la quiétude à laquelle je postule
Puis les nuages glissent un rappel à l’hiver
C’est tout de même le réel qui est là sous mes yeux
Heureusement le silence a pu fermer les plaies
Toutes mains tendues se faisant guérisseuses
Chaque sourires onguents les mots en rubans
Apprivoisant la Paix sans se faire voler les paroles offertes
Ce matin le café est plus chaud
C’est me blottir en moi qui fait force


Texte et photo  M@claire© Droits Réservés




Commentaires

  1. Neige, silence, solitude…

    C’est l’hiver sans parfum ni chants.
    Dans le pré, les brins de verdure
    Percent de leurs jets fléchissants
    La neige étincelante et dure.
    Quelques buissons gardent encor
    Des feuilles jaunes et cassantes
    Que le vent âpre et rude mord
    Comme font les chèvres grimpantes.
    Et les arbres silencieux
    Que toute cette neige isole
    Ont cessé de se faire entre eux
    Leurs confidences bénévoles.

    Ces mots sur une saison que j’affectionne est d’ Anna de Noailles, que j’ai toujours plaisir à re-découvrir.

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