Du loin d'où je suis toute ensommeillée encore
Derrière le rideau d'encens qui monte de mon café
Je sais la rosée sur la mousse les bois qui enchantent
Le chemin vieux de boue les feuilles mortes disséminées
Le ventre du champignon
Le crocus qui hiberne
Le silence
Et le souffle hivernal du jour qui commence
J'irai mettre mes pas dans ce calme
Pour ne pas avoir à dire ce qui me ploie
Ce qui se perd en moi et me fait vieillir
Comme un aveu inapaisé


M@claire© Texte et Photo Droits Réservés



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