Il y a le temps bien sur, pour en venir à la saison des fragiles framboises, des majestueuses marguerites, des sourires tendres et des chemins joyeux qui grimpent la colline où la vigne innocente serpente.
En attendant, j’ai fait de la place pour quelques vieux chagrins, la transparence rosée de l’aube, les déjeuners terminés par un café gourmand, un livre à la main, le coussin déposé à même le seuil. J’ai pris le temps d’innocenter toutes les joies, pour la clarté qui s’effondre sur la mer et l’envol du papillon. Se faire confiance pour accueillir. Je t’attends, puis ne plus manquer de soleil dans nos promesses et les sourires.


Texte M@claire© Droits Réservés - Mars 2020

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