La douce promesse de la lumière d’automne. La terre respire plus lentement, comme un secret qu’elle hésiterait encore a garder. Les pierres sur le chemin sèment leur mystère. Le cœur n’en finit pas de s’apaiser. Il y a des blessures qui prennent tant de  temps pour s'éloigner. La respiration se fait plus lente, aussi. Le regard caresse les arbres, la brume, légère. Les maisons, les vieilles pierres, les toits,  le lierre et plus loin, ce qu’il reste de bruyère, enlacée de mousse. Une feuille morte accrochée à mes cheveux, me raconte l’histoire de ce vent qui d’un revers de souffle a tout balayé. En rentrant, allumer un grand feu, poser quelques bougies pour faire lumière. Tamiser l’alentour, pour mieux vivre la douceur du moment. Le thé parfume la maison. Le silence prend sa place en tous sens. La nuit tombe vite, demain peut-être. 

Texte M@claire© Droits Réservés





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