C’est dimanche et j’ai déjà tout dit. Presque tout. Il reste encore des morceaux de mots ici ou là qui pourraient surgir. Je tente parfois de les entendre. Il arrive que la lumière se fasse intense. Quelques temps la vie déborde. Une ronde là, sur la page. On se croirait enfin dans l’été. Très vite entrevoir le bleu du ciel. Se réchauffer à ce soleil. Soudain l’orage. Trop vite je cours me réfugier. Dans ma solitude venue d’où je sais bien. Alors je ne dis plus rien. Cela ne se partage pas.
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