Il est encore temps pour un thé. Sur le balcon, un peu d'humidité fait la place à encore un peu de pluie. Ce matin, un crachin "maritime" s'invite, fin juillet, le soleil se fait capricieux. Les tourterelles chantent encore, la ville vit sa vie, le chat veille. J'ai pris des nouvelles du monde, de vous, de toi. Je ne saurais dire l'ordre, mais le désordre et nos vies bouleversées depuis des mois est bien prégnant. Je me sens comme "abritée" par quelques baumes et plein de poésie. Bien sûr au loin le monde gronde. Mais éloigner tout. Dès que je peux, comme j'ai envie. Pour s'ouvrir au jour qui vient, à la rivière qui file son chemin, à l'arbre qui respire la terre. Au ciel qui se baigne de bleu, le feu du soleil qui murit les fruits. Aux violettes qui s'ouvrent sous la lumière d'hiver, même si ce n'est pas encore la saison. Plus loin, les champs massifs, plantés et récoltés, l'horizon sans contrainte. Mon regard se perd vers un verger imaginaire, où fruits et glaïeuls célèbrent l'été.

M@claire© Droits Réservés 




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