Comme on apprivoise une terre conquise La moisson de septembre m’aborde Cette improbable qui m’offre des fruits D’une récolte à laquelle je n’avais plus songé Je ne perds pas de vue le simple Mener une vie humble parsemée de petits bonheurs Parler parfois et puis savoir apprivoiser le silence Partager, rester, donner recevoir et encore offrir Accueillir l’ordinaire Penser à faire du pain avec une farine de châtaigne Arroser les fleurs et parler aux oiseaux Caresser au passage le pelage du chat qui se frotte à mes chevilles Allumer des bougies le soir venu Retrouver une feuille séchée entre deux pages d’un herbier commencé S’emmitoufler dans un châle puis écouter la nuit Faire tous ces pas vers nous chaque jour C’est bien de regarder loin chaque matin Notre récolte est courageuse M@claire© Tous droits Réservés

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