Presque plus que fin novembre. C’est l’approche de l’hiver et les promesses d’un cocooning. L’odeur succulente et briochée s’est répandue partout. J’ai oublié que pendant des années j’ignorais deux saisons. J’aime tant ces petits matins doux frileux. Tout est indécis, tout est envie. Comme cette folle idée de soleil d’été un après-midi volets mi-clos, nos corps défaits mais heureux. L’air d’hier était chargé de feuilles mortes, envolées par un peu de vent. On pourrait faire un feu d’or et rester blottis devant la cheminée. Le jour peut passer. La tourterelle ne chante presque plus. La nuit s’est effacée. Par la fenêtre je lis les pages du ciel.
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Comme si on y était, vos mots sont très émouvants et l'évocation si tendre.
RépondreSupprimer@Sophie, merci de votre lecture et de ce retour. On cherche toujours à ce que le lecteur trouve de l'émoi dans les mots écrits, pour lesquels on a soi-même mis tant d'émotion.
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