Se frôlent les fleurs, toutes les fleurs
Dans la brise du vent
Se fanent les couleurs, toutes les couleurs
Dans la rosée du matin
Se côtoient les douceurs, toutes les douceurs
Dans un monde bousculé
Se décillent les yeux, tous les yeux
Dans les douleurs de la vie
Se parlent les amoureux, tous les amoureux
Dans les corps caressés
S’égrènent les saisons, toutes les saisons
Dans la splendeur du temps
Cependant que nos cheveux blanchissent
Nos mains fédérées
Aux premiers battements de cils
Doucement ne rien briser de l’instant respirable

Texte M@claire ©  Tous Droits Réservés 





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