Au l’aube, à cette heure de réveil si matinale, on reste dans le silence de la nuit. On frôle l'aphasie. On se réveille pour se rapprocher. On vient se perdre dans la mi-nuit mi-jour. Les autres, eux, se réveillent bien plus tard. Dans la forte lumière, celle du jour. Dans le bruit. Dans les cris. L’aube est confidentielle. Pour les oiseaux et les initiés. Réservée aux âmes poètes, vagabondes. Aux corps fatigués. Aux yeux qui savent compter les étoiles. Même derrière mille nuages. Aux lèvres closent sur le silence timide. Aux mains fragiles, jointes sur une tasse de café où qui caressent un chat. L’histoire se répète tous les jours. Pour nos imaginations. Pour le meilleur de nous. Dans le murmure de nos cœurs.

M@claire© Tous Droits Réservés



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