Pratiquement "immobilisée" depuis le 04 janvier, j'ai deux nouvelles copines mes béquilles. Je trouve le temps à la fois long et à la fois tellement rapide. Depuis quelques jours à peine, je réussi à marcher sans mes copines dans l'appartement. En faisant bien attention. J'avance, pas à pas, je me retiens aux murs, aux meubles. Je me fais l'effet d'être dans la lenteur. Alors, parfois, je veux aller plus vite, sans doute, j'ose. Ce n'est pas une bonne idée, mais un souhait. Du coup, je me rassois vite, la douleur se fait sourde à ma hâte soudaine. Le corps répond, je dois l'écouter. Dehors, impossible pour le moment d'imaginer faire pareil. Je fatigue vite, je me repose beaucoup. Je regarde le ciel, je rêve, je lis, je cuisine, je papote au téléphone avec les unes, les autres, les uns. 
J'attends le moment où je pourrais remarcher normalement. Sans douleur, sans le corps qui plie, sans l'effort constant, sans la peur. Marcher. Simplement, marcher. 
En attendant, je regarde dehors, j'observe par la fenêtre, nature et ciel, et je me prépare au printemps.

M@claire


Commentaires

  1. Ton corps a besoin de cette pause ... En attendant tu fais un heureux 'Obama' 🐾 Bon courage Des bises
    Céphée

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    1. @Céphée oui c'est vrai aussi... Merci de ton passage... Bisous

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