Et puis cette phrase « la simplicité que je recherche est tout à côté de la complication et cette frontière est si mince, si fragile » Keato.
Le ciel est gris, les nuits sont sombres, ce printemps s’inonde. Tu sais bien que je ne pouvais que fuir. C’est ma façon à moi. De dire je t’aime. Un sublime son inaudible. A la limite de ton langage. Et pourtant mon bel amour, c’est bien la même peur qui me terrasse. Depuis tant de temps qu’un deuil n’y pourrait rien. Tu peux bien ouvrir toutes les portes, faire lumière. Donner vie, promettre des îles. Offrir des fleurs, préparer un nid. Inventer la mer, peindre tout en bleu. Je suis juste tétanisée. Et lâche. Pardon. 
Il n’est pas 10 heure ce vendredi, j’ai fait le ménage à l’aube, je fais déjà la cuisine. 
Après je planterai les géraniums. Sans toi. Dans quelques jours j’ai 63 ans. 
Je vais reprendre un café, il ne fera pas soleil aujourd’hui. Tout y passe, c’est mauvais signe. 
Rappelle moi de ne plus me lever si tôt un jour férié.

M@claire© Droits Réservés Photo Pointe de Guilben 



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