Ce matin le ciel semble peint par quelque artiste. Un semblant de fraîcheur et le basilic répand son parfum tenace, un rien poivré. Puis l’olivier me fait ses dégradés de vert. Un petit air du sud. Le ciel a semé plusieurs étoiles hier soir, la terre s’est tendue vers lui, les odeurs sont devenues joyeuses. Juste quelques instants, le temps de la nuit. C’est l’esprit lent que je t’écris. Quand tout se bouscule et que l’aube est déjà bien levée. Que fais-tu en ce matin d’été ? Bien sûr je pourrais t’imaginer mille occupations. Je préfère rêver ta présence dans ma lumière matinale. La journée dans ta main ouverte. Ce voyage immobile. Une brise légère s’installe avec l’indulgence que l’on offre aux cœurs chagrinés.
Il fera encore chaud, l’été se consume. Mes silences s’évanouissent loin de toi. Je vais reprendre du café. Faire une liste de courses, arroser les fleurs, fermer les volets. Ne plus penser pour ne plus rien attendre. T'écrire encore mais bien plus tard. Peut-être.


M@claire© texte et photo Lac Majeur-Italie Droits Réservés



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