Se lever tôt, profiter de la fraicheur. S’installer dehors, samedi en été, prendre le café du matin. Il fait silence encore dans les jardins alentour. Tout au plus un coureur essoufflé use le bitume, plus loin une dame promène son chien, baguette de pain sous le bras. On se croirait presque en province dans ma ville. Ils se croisent, j’aperçois leur salut. Juillet sème son lot de calme et de courtoisie. En me remémorant ton dernier message, j’ai été tentée par l’idée d’aller te chercher dans le recoin du jour. Au premier rayon de soleil léchant le mur d’en face, je savais déjà que l’envie n’est plus là. J’ai troqué l’agitation de l’amour contre le silence mon équilibre. La mer au loin sait mes mémoires. Le basilic s’est comme appliqué à m’enchanter en se liant avec les tomates cerise, à l'ombre de la sauge assoiffée, je crois que petit Bouddha a souri.

M@claire© Droits Réservés



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