#unephrasequejauraisvouluécrire 

« La plénitude de l'amour du prochain, c'est simplement d'être capable de lui demander :
 "Quel est ton tourment ?" » 
Simone Weil

Se dire que oui il y a heureusement encore des gens qui se préoccupent 
Penser aussi que la vie est douce, comme ces quelques fleurs rassemblées ici dans ce vase
Fermer les yeux, sentir encore le doux parfum enlacé des roses et des pivoines
Un vent léger éparpille les feuilles déjà tombées
Une mélodie de Scarlatti résonne encore, comme pour conjurer le sort
Ce matin en levant les yeux sur l'aube qui chassait la nuit, le ciel souriait confiant
L'automne entre en scène à pas feutrés
J'ai remis une écharpe en partant travailler
Un marron est venu rouler à mes pieds en sortant de la voiture
Avant de l'enfouir dans ma poche j'ai formulé un vœu, à voix basse 
Un homme là-bas chasse peut-être son tourment d'un revers de main
Il ira au jardin prendre soin de la terre, le chat le suivra sur le chemin, se retournant parfois
Un jour l'éclat de mon rire tissera notre passage. 

Texte M@claire© Droits Réservés
 











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