« C’est la liberté qu’il nous est douloureux de choisir, car elle implique un chemin de vérité (et jusqu’à quel point supporte-t-on la vérité ?) et la perte de repères assurés, elle nous demande de commencer par faire le vide, parfois, pour retrouver ce qui anime notre désir au plus profond. Tel est le risque, peut-être en son essence, être intensément vivant, c’est-à-dire s’exposer à des vraies émotions, des vraies pensées, un vrai amour, et cela ne se fait pas sans traverser fragilités et épreuve d’une certaine solitude, mais pour une amplitude plus grande, plus vive, dans son rapport à la vie et à l’amour »

Anne Dufourmantelle - "Éloge du risque"




Commentaires

  1. J'aime mieux la vérité toute crue ou toute nue, je n'ai pas besoin qu'on me dore la pilule.

    Marie du Deffand - Lettre à Horace Walpole, le 5 mai 1766.

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  2. Il meurt lentement
    celui qui ne voyage pas,
    celui qui ne lit pas,
    celui qui n’écoute pas de musique,
    celui qui ne sait pas trouver
    grâce à ses yeux.
    Il meurt lentement
    celui qui détruit son amour-propre,
    celui qui ne se laisse jamais aider.
    Il meurt lentement
    celui qui devient esclave de l’habitude
    refaisant tous les jours les mêmes chemins,
    celui qui ne change jamais de repère,
    Ne se risque jamais à changer la couleur
    de ses vêtements
    Ou qui ne parle jamais à un inconnu
    Il meurt lentement
    celui qui évite la passion
    et son tourbillon d’émotions
    celles qui redonnent la lumière dans les yeux
    et réparent les coeurs blessés
    Il meurt lentement
    celui qui ne change pas de cap
    lorsqu’il est malheureux
    au travail ou en amour,
    celui qui ne prend pas de risques
    pour réaliser ses rêves,
    celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
    n’a fui les conseils sensés.
    Vis maintenant !
    Risque-toi aujourd’hui !
    Agis tout de suite!
    Ne te laisse pas mourir lentement !
    Ne te prive pas d’être heureux !.

    Martha Medeiros
    ( Ce poème de M.M. a longtemps été attribué au grand poète Chilien )

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  3. J'aime beaucoup ce texte (un éloge du risque, en fait) qui n'est ni de Neruda, ni d'ailleurs un poème; parce qu'il me ressemble, je crois…
    Mais il devrait aussi vous convenir, non?

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