Il est presque déjà tard ce matin mes pensées vagabondes
Le café est brûlant le pain chaud le soleil s'approche c'est une question de secondes
Le monde est loin
Comment en prendre soin
Je n'ai pas envie de lui 
Le présent me suffit pour prendre appui
La journée sera belle 
La nuit s'est câlinée avec un peu de gel
Les toits ont leur écho semé ici ou là
De ce mois de décembre jaillira la lumière douce des fêtes en famille pour l'éclat
L'étoile veille sur ces bonheurs simples
On posera un peu partout des joyeuses jacinthes
Le printemps attendra c'est bien trop tôt personne n'est prêt
C'est à peine s'il a neigé sur les sommets plus qu'un secret


M@claire© Droits Réservés






Commentaires

  1. A quoi servirait-il de fuir ?
    Partout on tue, on incarcère.
    Le monde est lassé à mourir
    De tant de haines et de guerres.

    Et l’on a beau scruter le ciel,
    Chercher derrière les nuages
    Une lueur providentielle,
    Rien que la nuit, que les orages.

    Et l’on a beau vouloir parler
    A cœur franc de ce qui nous hante.
    La crainte nous serre le ventre,
    Et personne n’ose parler.

    Et l’on a beau vouloir crier
    Qu’on a les pieds, les mains liés.
    Comme personne ici ne crie,
    On se tait par humilité.

    Maurice Carême (1899-1978)
    "Partout on tue…"
    Hélas, ce poème pourrait encore être d'aujourd'hui…

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    1. @Aramis.... quelle splendeur ce poème.... merci beaucoup

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