Le ciel s'ouvre et j'ai cherché du regard un simple rayon de soleil. Peut-être plus tard dans le jour il reviendra. Ma grand-mère disait
" il n'y a pas de samedi sans soleil".
De cette presque mi-février ne jaillira pas tout de suite de lumière printanière. Résonne en moi pourtant un souvenir de dimanches paisibles et solaires. Des dimanches d'amoureux. Il m'entourait la taille, me soufflait son amour, en murmurant des baisers sur ma nuque. Il est presque tard ce matin et ma pensée est capricieuse. Quelque part j'imagine que quelqu'un a tant pleuré. Ailleurs je devine des corps enlacés. Ici, le silence m'accompagne. Mes yeux levés vers le ciel ouaté, une tasse de café brûlant à la main, l'odeur du pain grillé. Ce jour commence lentement, le chat fait un peu le fou, bien moins qu'avant, l'hiver dominant le cours des jours. J'écrirais peut-être tout ce que je n'ai pas dit. Les mots restent encore dans l'absence, comme s'ils choisissaient l'abstinence, le renoncement, la paix, la prière, le silence, sans avoir prononcé de vœux. Ils tournent et retournent dans le cloître de mes pensées, un regard sur le jardin fleuri bien au centre, là où un petit puit étanche la soif des oiseaux venus de tous les cieux.


M@claire© Droits Réservés





Commentaires

  1. Je t'adore, Soleil ! Tu mets dans l'air des roses,
    Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson !
    Tu prends un arbre obscur et tu l'apothéoses !
    Ô Soleil ! toi sans qui les choses
    Ne seraient que ce qu'elles sont !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Aramis....Edmonde Rostand bien sur.... Merciii !!

      Supprimer
  2. Réponses
    1. @Aramis Oui j'ai fait une faute ! Edmond ! pffffff

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés